“Pourquoi parts-tu en Belgique?”, m'a demandé mon petit-fils. Je réfléchis un instant. “Je vais rendre visite à ma sœur et à quelques amis que je n'ai pas vus depuis longtemps”, répondis-je. “Je ne veux pas que Pépé parte en vacances,” dit-il encore à sa mère.
C'est difficile d'expliquer à mon petit-fils de cinq ans que je ne partais pas vraiment en vacances. Un ancien élève souhaite réaliser un documentaire sur les premières années de l'école que ces vieux amis ont fondée et où j'ai participé plusieurs années. Nous avons registrer des souvenirs: c’était à l'époque un projet de parents et d'enseignants. Ce n’était pas vraiment quelque chose de nouveau dans d'autres pays européens, ni même en Wallonie, mais c'est certainement un peu le cas en Flandre. À cette époque, il y avait que quelques projets; de nombreux nouveaux ont été ajoutés plus tard dans les années 1990.
C’est de l’histoire.
Une courte visite à Londres, ma petite-fille m’avais demandé de sculpter des citrouilles ensemble, et je retourna à Ostende pour encore une semaine.
Pourquoi aller en Belgique est une bonne question, mais pourquoi diable aller à Ostende!
J’y suis né et il y a qui dit être agréable de retourner dans la ville de sa jeunesse.
Mais après avoir parcouru un peu l'intérieur du pays, hormis les moments en famille, Ostende est la grande déception: une ville pleine de vieilles personnes la plupart avec un air maussade ou en colère et qui font des commentaires vexés à tout; un tramway bondé sur lequel, à chaque arrêt, beaucoup de gens poussent et tirent pour monter à bord le plus vite possible, sans même laisser le temps aux autres de descendre. Tellement différent de ce à quoi je suis habitué à Lisbonne, où l'on fait soigneusement la queue et où il y a généralement une règle non écrite selon laquelle on laisse d'abord tranquillement sortir les autres avant de monter.
Cela se passe un peu mieux dans le train, mais on est forcé de constater que la plupart des jeunes visages souriants finissent à Bruges. À la côte, la vie est plus vieille, plus grise et souvent plus grognon.
Je suppose qu'ici aussi comme chez nous, de nombreuses personnes âgées ne sont pas toujours aisées et que tout ne se passe pas toujours comme elles le souhaitent. Par contre, tout le monde achète et beaucoup rouspètent. Dans le Sud, même les plaintes semblent plus bienheureuses.
Cependant, je suis d'accord avec les plaignants sur un aspect. La promotion effrénée de résidences secondaires de suite occupées par quelques spécimens très particuliers de l'espèce humaine peut rendre la vie assez misérable aux autochtones.
J’irai rassurer mon petit-fils. Les «vacances» en Belgique seront courtes. Et je préfère passer ma vieillesse à rire plutôt qu'au milieu de plaintifs sinistres.
C'est difficile d'expliquer à mon petit-fils de cinq ans que je ne partais pas vraiment en vacances. Un ancien élève souhaite réaliser un documentaire sur les premières années de l'école que ces vieux amis ont fondée et où j'ai participé plusieurs années. Nous avons registrer des souvenirs: c’était à l'époque un projet de parents et d'enseignants. Ce n’était pas vraiment quelque chose de nouveau dans d'autres pays européens, ni même en Wallonie, mais c'est certainement un peu le cas en Flandre. À cette époque, il y avait que quelques projets; de nombreux nouveaux ont été ajoutés plus tard dans les années 1990.
C’est de l’histoire.
Une courte visite à Londres, ma petite-fille m’avais demandé de sculpter des citrouilles ensemble, et je retourna à Ostende pour encore une semaine.
Pourquoi aller en Belgique est une bonne question, mais pourquoi diable aller à Ostende!
J’y suis né et il y a qui dit être agréable de retourner dans la ville de sa jeunesse.
Mais après avoir parcouru un peu l'intérieur du pays, hormis les moments en famille, Ostende est la grande déception: une ville pleine de vieilles personnes la plupart avec un air maussade ou en colère et qui font des commentaires vexés à tout; un tramway bondé sur lequel, à chaque arrêt, beaucoup de gens poussent et tirent pour monter à bord le plus vite possible, sans même laisser le temps aux autres de descendre. Tellement différent de ce à quoi je suis habitué à Lisbonne, où l'on fait soigneusement la queue et où il y a généralement une règle non écrite selon laquelle on laisse d'abord tranquillement sortir les autres avant de monter.
Cela se passe un peu mieux dans le train, mais on est forcé de constater que la plupart des jeunes visages souriants finissent à Bruges. À la côte, la vie est plus vieille, plus grise et souvent plus grognon.
Je suppose qu'ici aussi comme chez nous, de nombreuses personnes âgées ne sont pas toujours aisées et que tout ne se passe pas toujours comme elles le souhaitent. Par contre, tout le monde achète et beaucoup rouspètent. Dans le Sud, même les plaintes semblent plus bienheureuses.
Cependant, je suis d'accord avec les plaignants sur un aspect. La promotion effrénée de résidences secondaires de suite occupées par quelques spécimens très particuliers de l'espèce humaine peut rendre la vie assez misérable aux autochtones.
J’irai rassurer mon petit-fils. Les «vacances» en Belgique seront courtes. Et je préfère passer ma vieillesse à rire plutôt qu'au milieu de plaintifs sinistres.