La conversation se passait dans l’école maternelle de mes petits-fils. Les parents d'un de leurs amis disaient préférer ne pas faire accompagner leur fils la visite au zoo. Ils s'opposent à l'emprisonnement d'animaux sauvages ayant comme but l'amusement des humains. D’autres parents venant de pays tropicaux ou subtropicaux où sévissent des conflits manifestent leur étonnement. Ces zoos ne protègent-ils pas ces animaux? Dans leur pays d'origine, ces animaux servent de nourriture ou sont tués par des chasseurs furtifs pour la peau ou les dents. Quelqu'un parle des tentatives de reproduction en captivité de certaines espèces menacées. Et chaque année les conditions de vie dans le zoo s'améliorent. On y voit même de moins en moins barreaux et cages…
La conversation continue et mes pensées dérivent vers Frans Boas, qui au XIXe siècle condamna les zoos humains. A cette époque les expositions internationales Américaines et Européennes incorporaient la présentation des ‘peuples sauvages et primitifs’ du monde; parfois derrière les barreaux, parfois dans de faux villages. Les visiteurs allaient même jusqu'à nourrir, comme ils le faisaient avec les animaux, les captifs du zoo. D'eux on s’attendait à ce qu’ils représentent leur vie quotidienne. Beaucoup perdirent la vie, abattus par le froid ou des maladies. Beaucoup d’autres ne sont plus jamais rentrés chez eux. Ils sont restés dans le zoo ou ils furent obligés aux travaux forcés. Très occasionnellement, ils participaient aux travaux de recherche d'un anthropologue. Boas le dénoncia lorsque on le demanda, en tant qu’anthropologue, de mettre en place une exposition du genre…
Mes pensées régressent aux jours actuels. Lorsque récemment j'étais au zoo avec mes petits-enfants, nous avons surtout vu les petits animaux vivant en groupe et les oiseaux que mes petits-enfants adorent observer, à l'intérieur ou à l'extérieur des cages. Et nous avons lu les informations au sujet des programmes de reproduction. Vraiment, les zoos présentent certains avantages pour les espèces non-humaines menacées.
Par contre quant à notre propre espèce, l'humanité n'a pas beaucoup évolué depuis Boas. Les investisseurs arrogants à la recherche de profits se considèrent encore toujours supérieurs à tous les autres. Des peuples sont encore toujours tués ou déplacés vers des réserves et des camps, souvent de façon moins digne que les espèces animales placées en zoo.
Pouvons-nous changer ensemble la mentalité du profit absolu? Pouvons-nous en parler attentivement avec nos enfants et petits-enfants ?
La conversation continue et mes pensées dérivent vers Frans Boas, qui au XIXe siècle condamna les zoos humains. A cette époque les expositions internationales Américaines et Européennes incorporaient la présentation des ‘peuples sauvages et primitifs’ du monde; parfois derrière les barreaux, parfois dans de faux villages. Les visiteurs allaient même jusqu'à nourrir, comme ils le faisaient avec les animaux, les captifs du zoo. D'eux on s’attendait à ce qu’ils représentent leur vie quotidienne. Beaucoup perdirent la vie, abattus par le froid ou des maladies. Beaucoup d’autres ne sont plus jamais rentrés chez eux. Ils sont restés dans le zoo ou ils furent obligés aux travaux forcés. Très occasionnellement, ils participaient aux travaux de recherche d'un anthropologue. Boas le dénoncia lorsque on le demanda, en tant qu’anthropologue, de mettre en place une exposition du genre…
Mes pensées régressent aux jours actuels. Lorsque récemment j'étais au zoo avec mes petits-enfants, nous avons surtout vu les petits animaux vivant en groupe et les oiseaux que mes petits-enfants adorent observer, à l'intérieur ou à l'extérieur des cages. Et nous avons lu les informations au sujet des programmes de reproduction. Vraiment, les zoos présentent certains avantages pour les espèces non-humaines menacées.
Par contre quant à notre propre espèce, l'humanité n'a pas beaucoup évolué depuis Boas. Les investisseurs arrogants à la recherche de profits se considèrent encore toujours supérieurs à tous les autres. Des peuples sont encore toujours tués ou déplacés vers des réserves et des camps, souvent de façon moins digne que les espèces animales placées en zoo.
Pouvons-nous changer ensemble la mentalité du profit absolu? Pouvons-nous en parler attentivement avec nos enfants et petits-enfants ?